Vieillissement des matériaux, des ouvrages et risques associés
Cours

Aléas climatiques

Le vent

Le spectre des phénomènes attachés au vent est très large, allant de la simple brise jusqu'aux tempêtes, cyclones et tornades. Si la totalité des constructions est exposée au vent, une partie seulement l'est aux phénomènes extrêmes tels que les cyclones et les tornades. La probabilité d'occurrence annuelle d'une tornade en un point donné de l'Europe est en effet de l'ordre de 10-5 [Calgaro 1996]. Dans les situations courantes, le vent de tempête est toutefois un aléa dont l'incertitude est considérée dans le dimensionnement et la conception des constructions [EC1-1-4 2005]. Les chroniques de données météorologiques servent à établir des lois de distributions des valeurs maximales de vitesse de vent. L'intensité de calcul prise en compte dépend ensuite de la période de retour considérée. La vitesse maximale de référence est ainsi de l'ordre de 100 km/h en France métropolitaine et de 160 km/h dans les départements d'outremer, à 10 m au-dessus du sol pour une période de retour de 50 ans.

La neige

A l'instar de la démarche suivie pour l'aléa lié au vent, l'incertitude attachée aux actions de la neige sur les constructions est également considérée [EC1-1-3 2004]. Ils s'agit généralement des actions pondérales, liées à l'accumulation de neige et à la formation éventuelle de congère. Pour une période de retour de 50 ans, la valeur maximale de référence du poids de la neige sur le sol (horizontal) est de l'ordre de 0.9 kN/m2, accompagnée d'une valeur dite exceptionnelle deux fois plus importante, pour une altitude inférieure à 200 m.

Les avalanches constituent un autre aléa dû à la neige. Pour les constructions qui y sont exposées, les actions à prendre en compte sont issues d'études de danger spécifiques s'appuyant sur des données historiques locales, actualisées annuellement [ANENA 08], [Givry 04].

Le givre constitue un aléa à considérer pour les structures comprenant des éléments présentant un surface de contact à l'air élevée par rapport à leur aire transversale. C'est le cas des pylônes métalliques en treillis. L'effet du givre est une action pondérale directe et une augmentation de la surface d'exposition des éléments au vent.

La houle

La houle est le principal aléa naturel à considérer pour les ouvrages en mer et les ouvrages portuaires.

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